A savoir

Pour que les communications, ou les séances de magnétisme, se passent dans les meilleures conditions, le praticien doit être réellement disponible émotionnellement pour l'animal, afin de ne pas lui transmettre de charge énergétique négative.

C'est pour cela que je ne communique ou ne magnétise pas si tous les éléments ne sont pas réunis.

Les communications s'effectuent en plusieurs rencontres (minimum 2), car il est vraiment important que l'animal se sente en confiance dans notre entretien et qu'il puisse librement s'exprimer, avant d'éventuellement aborder des problématiques (bien souvent l'animal les évoques de lui-même, lorsqu'on le laisse s'exprimer).

Il peut arriver également que l'animal mette du temps (plusieurs rencontres) avant de vouloir vraiment s'exprimer.

Cela peut donc engendrer du retard dans la rédaction du compte-rendu de votre animal. Je pense que vous serez d'accord, qu'il est préférable d'avoir un peu de retard, que de précipiter les communications et ne pas consacrer le temps nécessaire à vos compagnons.

Mon éthique et mes valeurs

Pour qu’une communication animale se passe dans les meilleures conditions, il faut créer un espace calme, serein où l’animal peut se sentir en sécurité et en confiance tout au long de l’échange.

Nous devons proposer cet échange, et faire en fonction de la réponse de l’animal. Nous devons lui laisser du temps s’il en a besoin.

 

La première chose indispensable est d’être poli et courtois avec l’animal. Commencer par se présenter et expliquer pourquoi nous sommes là, comme nous le ferions en rencontrant des personnes inconnues. Nous n’avons pas envie de nous confier ou de parler avec des personnes agressives ou impolies, l’animal non plus. Nous devons traiter l’animal comme notre égal et il ne faut pas oublier de le remercier à la fin de l’échange et de lui dire au revoir. Si nécessaire, nous pouvons lui demander s’il accepte que nous revenions repartager un moment ultérieurement.

 

Ensuite, nous ne faisons pas de communication avec un animal sans avoir l’accord du gardien. Souvent, lors d’échange, les animaux font part au communicant d’inconforts, de besoins, de souhaits de changements (d’activité, de lieu de vie, etc.). Mais si nous n’avons pas reçu l’accord du gardien, nous ne pouvons donc pas lui faire part des demandes de son animal, nous ne pouvons pas imposer des choses au gardien alors qu’il n’a rien demandé. Cela peut donc créer de la frustration pour l’animal et une sensation de ne pas être écouté ce qui peut amplifier son mal-être. De plus, les animaux peuvent évoquer et partager des informations personnelles et intimes sur leur gardien, ce qui peut s’avérer délicat si ce dernier n’a pas donné son accord.

 

Il faut voir la communication animale comme un échange libre entre l’animal et le communicant. Nous pouvons poser quelques questions afin d’approfondir les sujets abordés par l’animal, mais nous laissons un maximum l’animal s’exprimer sur ce qu’il souhaite et nous évitons de poser des questions intimes ou trop intrusives, ce n’est pas un interrogatoire. Nous évitons également de prendre des questions de la part du gardien afin de pouvoir aller à la rencontre de l’animal sans préjugés ni aprioris, pour être le plus neutre possible.

 

Comme survolé juste avant, nous ne posons pas de questions intrusives ou sur des aspects intimes de la vie de l’animal. Si l’animal a des traumatismes dû au passé, il nous en parlera de lui-même, s’il en a envie. Lui demander de front, peut le bloquer, voire le renfermer complètement, de sorte qu’il ne veuille plus communiquer du tout avant longtemps.

Lors d’une communication, nous cherchons à comprendre comment aider l’animal dans sa situation, à ce que lui et son gardien se comprennent mieux et améliorent leur relation, plutôt que de chercher à savoir pourquoi il est dans cette situation.

 

Dans le même état d’esprit de respect de l’animal, nous ne nous permettons pas de leur donner des ordres. Déjà parce que l’animal n’a aucun intérêt à les suivre, mais aussi parce que c’est irrespectueux et cela serait comme mettre un pansement sur une hémorragie. La source du problème ne sera pas identifiée ni résolu et donc le mal-être de l’animal sera persistant, au risque que l’animal devienne résigné. Le rôle du communicant, il faut le rappeler, c’est avant tout d’écouter l’animal afin de comprendre comment améliorer sa relation avec son gardien et son bien-être.

 

Lors d’une communication animale, nous pouvons nous retrouver face à des animaux dont les conditions de vie ne correspondent pas aux besoins fondamentaux de leur espèce. En tant que communicant, même si nous savons que les besoins ne sont pas satisfaits, nous ne devons pas juger la situation, ni auprès de l’animal, ni auprès du gardien. Le gardien, le plus souvent, fait de son mieux avec les connaissances qu’il a. Il ne faut également pas imposer des changements qui n’ont pas été demandé par l’animal, sur le simple fait que ça répondrait à ses besoins fondamentaux. Si l’animal ne le demande pas, c’est soit qu’il n’a pas conscience que sa vie pourrait être différente, son conditionnement est trop profond, soit parce qu’il n’est pas prêt à de tels changements. De ce fait, lui imposer un changement non désiré, pourrait induire un choc émotionnel et créer voire augmenter le mal-être de l’animal.

 

Enfin, il ne faut pas oublier de rester à sa place. Nous ne sommes pas vétérinaires ou soignants, donc nous ne posons pas de diagnostic et nous ne parlons pas de pathologie ni de leur nom. Nous sommes là pour décrire ce que l’animal nous transmets, que ce soit par ressenti, de façon visuelle, auditive, etc. Pour aider au mieux le gardien à se rapprocher du bon professionnel pour investiguer sur les maux perçus ou pour aider le professionnel dans sa recherche de pathologie. Nous devons être une aide complémentaire pour les autres professionnels, tant de la santé que du bien-être animal.

Code déontologique